Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Les récits de Lou-Ann

Écrivaine à ses heures perdues, oubliée dans la campagne bretonne

HorseWolfDéfi #3 ???.1

Publié le 25 Septembre 2016 in HorseWolfDéfi, Post

HorseWolfDéfi #3 ???.1
Devinez à qui appartient ce texte.
Titre: Une fracture
Auteur: ???.1
Thème: Une journée qui nous a marquée
Style de texte: Post
Nombre de mots: 955 mots

Un souvenir, un cauchemar, une invention de mon esprit peut être. une réalité obstruée par mon cerveau protecteur de la santé du corps dans lequel il est. En aucun cas il ne m'est possible de discerner la vérité de l'histoire créée pour expliquer ces choses, ces évènements. Une explication que jamais je ne trouverais car il n'existe aucune raison logique aux actes de certains humains. Et pourtant, int que cette vision me hantera, je chercherais une réponse à ma question: pourquoi?

Le samedi j'étais toujours seule dans la maison avec mon père, ma mère travaillait et le mdi on allait la chercher pour manger au restaurant. C'était mon "papa" qui m'avait éduqué jusque là vu que maman rentrait tard. Même si il n'était pas souvent là, le travail l'emmenant loin, il était quand même mon parent préféré. Enfin, c'était encore le cas jusque ce samedi.

J'avais 7ans, en classe de CE1 avec une professeur qui restera ma pire expérience scolaire, enfant et élevé considéré, je précise bien considéré car j'ai quand même des défauts, comme "modèle": calme, silencieuse, sage, travailleuse (ce que je ne suis absolument pas), polie, gentille, obéissante, et j'en passe… Bref typique d'un "modèle idéal" et la fierté de mon père au boulot voyant les enfants de ses collègues. J'ai très peu de souvenir de cette époque, ou, ceux que j'ai sont flous. Pourtant, ce samedi-ci, les moindres détails sont écrits dans mon esprit: l'emplacement des meubles, le temps qu'il faisait dehors, les cadres photos dans ma chambre (en sachant qu'une infinité de décorations sont passé sur les murs), tout. Mon père est entrée ce matin là dans ma chambre et il semblait, comment dire, agacé. Et m'a demandé de ranger ma chambre qu'il trouvait un peu trop en bazar, ce qui pour moi égalait à être ranger. J'ai donc remis en place les coussins sur mon canapé nuage bleu et jaune, refait mon lit rose avec des fleurs, refermé les tiroir de ma commode a vêtements et remis mon bureau au propre. Ayant fini avant son retour, et devant être l'enfant "modèle" et la fierté de mon père, je me suis mis dans mon rôle et ai commencé mes devoirs pour que mon "papa" et moi puissions jouer ensemble l'après-midi. Le fait que pour faire mes devoirs j'ai du sortir mon manuel, mon cahier, ma trousse et mon set de billes pour compter (mais si vous savez le bonhomme appelé Picbille pour nous apprendre les maths), a dû quelques peu augmenter l'exaspération de mon père. Je me souviens le voir soupirer et d'une voix qu'il essayait d'être calme me dire:

- Viens te mettre en face de moi.

J'ai obéi. Je me suis placé en face de lui sur le tapis bleu labyrinthique, où je passait mes ennuies a tracé les différentes solutions, je voyait dans le dos de mon père le miroir de la même marque que celui de la décoration au sol. Imaginé la situation, un homme adulte baraqué de 1 mètre 72 face à une enfant de 7ans qui ne mesure pas plus de 1 mètre 30 grand maximum. Sa main est partit dans ma joue. La douleur était si intense que je n'ai pu retenir les larmes de douleur et d'incompréhension. Et pensant que ce n'était pas suffisant il m'en a mis une deuxième avant de quitter la pièce à grand pas en vociférant. J'ai vu dans le reflet du miroir mes propres larmes et ma joue couleur rouge pomme. J'ai pleurer en silence pour que la personne que je désignais à présent par le mot "monstre" ne m'entende pas. Pleurer était quelque chose qui l'énervait, et je ne voulais pas attirer de nouvelles foudres. J'ai entendu ces pas remonter peu avant l'heure de partir chercher maman, j'ai sécher au plus vite mes larmes, et l'ai attendu en silence dans ma chambre, assise sur le lit maintenant à nouveau défait. Il m'a regardé et a simplement déclaré:

- On part en ville.

Je l'ai suivi sans un mot. J'ai mis mes chaussures et mon manteau dans un silence de mort. baissant les yeux dès que je le croisais. Étonnement ce jour là, nous n'y somme pas allé à pieds, nous avons pris la voiture. Il n'a pas mis la radio pour combler notre mutisme et a garé la voiture derrière l'église. On est sorti et nous somme diriger vers le lieu de travail de maman. Et là, avant d'arriver au coin de la rue, il a prononcé la phrase que jamais je n'oublierais:

- On fait comme si rien ne c'était passé.

Et il a tourné à l'angle avec un sourire. J'ai obéi, comme toujours. Pour faire croire à notre bonne entente habituel il m'a parlé d'une de ses collègues qui donnait des chatons, j'ai joué mon rôle, je lui ai demandé d'en adopter un.

- Voyons, maman ne voudra jamais et en plus on a déjà le gros lourdeau.

Comme n'importe quel enfant j'ai dit à maman pour le chat et devant les yeux ahuri de mon père, elle a dit qu'elle désirait une deuxième boule de poil. Mon père n'a pas chercher à s'opposer mais dans les yeux de mes deux parents j'ai vu que quelque chose s'était cassé entre eux: le fait qu'il soit toujours d'accord sur les choses.

Cette journée m'a marqué car elle est le début de la relation actuelle entre moi et mon père, ce qui veut dire: aucune relation. Je fais ma vie, il fait la sienne, chacun de son côté. De plus j'ai assisté à la première fracture entre mes parents qui mènera au divorce de ceux-ci quelques années plus tard. Même si je le désirais je n'aurais jamais cru que ça arriverait et j'en ai tout de même souffert.

Commenter cet article
W
Ce texte est vraiment très bien écrit, on ressent vraiment tout comme si on y étais. On ressent vraiment qu'il s'agit d'un événement marquant et l’enchaînement des choses et les détails rendent la choses vraiment comme un souvenir. Bravo
Répondre